En tant que responsable de production, je constate qu’il y a une nette différence entre la récolte de fonds classique et la récolte de fonds par le legs. Cette dernière s’inscrit dans la durée. Cela doit donc transparaître dans l’approche, et surtout : dans la production...
Pour m’expliquer, je vais vous raconter une petite anecdote. Une remarque revient souvent de mes amis : « Pourquoi ajouter un bic ou une carte dans une lettre dont le but est de demander du soutien ? Ça coûte beaucoup d’argent, non ? »
La réponse est très simple : car en pratique, les résultats ont maintes fois démontré que l’ajout d’un petit extra permet de récolter davantage de revenus. Et cela fait partie du rôle de tout personne travaillant dans la récolte de fonds : veiller à rassembler le plus d’argent pour les associations.
Cette anecdote illustre à merveille le fait que le coût est un point délicat. Et à juste titre. Le gaspillage est, en particulier dans notre domaine, tout simplement immoral. Point à la ligne.
Pourquoi je fais cette remarque ? Car les critères en matière de récolte de fonds par le legs sont légèrement différents.
Personne ne rédige son testament de manière compulsive. Ce processus est le fruit d’une mûre réflexion. C’est pourquoi votre support de communication pour le legs doit s’inscrire dans cette philosophie : l’approche doit être aussi durable que le legs en lui-même.
Il faut donc prendre son temps. En matière de récolte de fonds par le legs, le critère le plus important est : la qualité. Il faut que les donateurs se sentent importants, valorisés, quand ils tiennent une brochure dans les mains.
Chaque travail d’impression se doit ainsi d’être élégant, raffiné, de qualité. Les personnes qui reçoivent la brochure vont la regarder, peut-être la laisser de côté, pour la rechercher quelques mois après, l’emmener chez le notaire… Ce matériel doit donc être résistant.
En tant que responsable de production, je m’entretiens longuement avec les fournisseurs. La discussion ne se limite pas au prix. Il n’est pas question de débattre à la décimale près. Non, ici il s’agit des sortes de papier, du grammage idéal, de comparer les modèles et les formats…
Cette collaboration étroite avec les fournisseurs fournit des résultats visibles. Toutes les idées créatives n’aboutissent pas pour WILL. Mais il est possible qu’un imprimeur – en proposant une remarque judicieuse – apporte une nouvelle et meilleure dimension. De cette façon, nous parvenons à un résultat qui convient parfaitement aux différents partis.
Généralement, je m’entretiens personnellement avec l’imprimeur pour parcourir à nouveau tous les détails en face à face. Les brochures doivent être patiemment élaborées. Je sais que nous n’avons qu’une chance de faire de notre mieux ; c’est pourquoi je ne laisse rien au hasard.
De cette façon, la qualité est à 100 % assurée et le contact avec le fournisseur repose sur la confiance mutuelle. De ce respect, découle un prix correct, juste. Et les attentes des clients sont comblées !